Le comité de négociation travaille d’arrache-pied depuis avril pour obtenir une entente satisfaisante pour le renouvellement de la convention collective. À ce jour, nous avons eu dix rencontres de négociation en face à face avec la partie patronale.

Les trois dernières rencontres nous ont permis de progresser sur quelques points monétaires mineurs, mais malgré tous les efforts déployés, force est de constater qu’un écart important demeure entre notre position et celle des employeurs.

Nous avons donc pris la décision aujourd’hui d’annuler la rencontre du 4 août et de procéder à une demande nomination d’un conciliateur pour la suite des négociations.

Qu’est-ce que la conciliation? Voici un extrait du Code du travail à ce sujet :

54. À toute phase des négociations, l’une ou l’autre des parties peut demander au ministre de désigner un conciliateur pour les aider à effectuer une entente.

Avis de cette demande doit être donné le même jour à l’autre partie.

Sur réception de cette demande, le ministre doit désigner un conciliateur.

Le conciliateur joue un rôle de facilitateur dans les échanges entre le syndicat et la partie patronale. Une fois nommé, il accompagne les parties avec l’objectif de les amener vers un règlement. Il ne peut ni imposer, ni décider quoique ce soit.

Quelles sont les prochaines étapes?

Le ministre du Travail nommera un conciliateur à la suite de notre demande et celui-ci nous contactera pour fixer une première rencontre durant laquelle nous reprendrons les discussions sur les points qui demeurent.

Un moment névralgique

La responsabilité qui repose sur les épaules du comité de négociation est immense. Des décisions importantes seront à prendre dans les prochaines semaines, selon l’évolution de la négociation. Nous déploierons tous les efforts pour obtenir une entente satisfaisante. Nous vous tiendrons au courant des futurs développements.

Solidairement,

Votre comité de négociation

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